SKIN TIGHT – TE TENIR CONTRE MOI
Le Théâtre L’instant
Auteur: Gary Henderson, dramaturge néo-zélandais
Traduction: Xavier Mailleux
Mise en scène: André-Marie Coudou (La Fête à Jean, touchant!)
Avec Sophie Martin et Xavier Mailleux
Un texte sensible où la mort s’immisce dans tous les petits gestes du couple. Elizabeth et Tom vont se battre, s’ébattre, se remémorer leur première rencontre, leur première fois et tous ces moments importants qui ont jalonné leur vie à deux. Ils vont danser, s’embrasser, se bagarrer, plaisanter, faire un tour de leur vie en toute complicité. Juste avant que le tragique ne survienne.
Le Théâtre L'instant fête ses dix ans cette année et continue de placer le rôle social du créateur au coeur de sa démarche artistique. Avec cette pièce, il termine son travail sur le deuil, commencé avec La Fête à Jean de Pier-Luc Lasalle en 2012.
Salle intime du théâtre Prospero
Du 26 avril au 14 mai 2016
theatreprospero.com/
Trainspotting
Projet UN et Théâtre 1ère Avenue
Adaptation du roman d’Irvine Welsh
par Harry Gibson
Traduction: Wajdi Mouawad
Mise en scène: Marie-Hélène Gendreau
Avec Lucien Ratio, Jean-Pierre Cloutier, Claude Breton-Potvin, Charles-Étienne Beaulne et Martin Boily.
Au chômage comme la plupart des jeunes Écossais de sa génération, Mark Renton traîne dans la banlieue d’Édimbourg avec ses amis du secondaire, Sick Boy, Begbie, Tommy et Alisson. Pour tromper leur ennui, ils consomment de la drogue, sauf Tommy, qui vit une autre forme de dépendance.
L’odyssée d’un groupe d’amis, unis par un amour fraternel, qui pose un regard lucide sur leur déchéance et leur condition de drogués.
La pièce a connu un vif succès (critique et public) lors des présentations à Québec en 2013 et 2015. Happés dès l'entrée en salle par ce décor sombre de pierres et de métal qui reflète bien la dure réalité de ces personnages détruits par la drogue. Happés aussi par l'interprétation magistrale et la mise en scène qui ne nous laisse pas de répit. Intense!
Théâtre Prospero
Du 26 avril au 14 mai 2016
theatreprospero.com/
887
Ex Machina
Texte, conception, mise en scène et interprétation: Robert Lepage
Sur scène, une maison de poupée géante représente l'immeuble du 887, avenue Murray à Québec, où Lepage a grandi, où il est passé de l’enfance à l’adolescence alors qu’au même moment le Québec passait de province repliée sur elle-même à nation moderne. Devant la porte, le taxi de son père. Invité à une soirée de poésie, le narrateur doit apprendre le célèbre poème de Michèle Lalonde, Speak White, mais sa mémoire lui joue des tours et le texte fait renaître le passé...
Une incursion dans l'univers de la mémoire. Ce projet a pris naissance dans les souvenirs d'enfance de Robert Lepage. Des années plus tard, il plonge au cœur de sa mémoire et s'interroge sur la pertinence de certains souvenirs.
De Vinci au Projet Andersen, en passant par Les Aiguilles et l’opium, Elseneur et La Face cachée de la Lune, l’extraordinaire oeuvre scénique de Robert Lepage est rythmée et relancée par ses spectacles solos où il approfondit, à travers l’invention de formes théâtrales, son rapport entre l’intime et le monde. Cette fois-ci, il nous entraîne dans la mémoire, là où la sienne touche à la nôtre.
Robert Lepage nous avait déjà parlé de sa mère dans La Face cachée de la Lune; ici, il nous fait connaitre son père en retournant dans le logement de son enfance. Il a le don de nous captiver et ce n'est pas seulement par l'aspect technologique habilement intégré et dissimulé. C'est d'abord par son propos où il situe son histoire familiale dans la grande histoire sociale, culturelle et politique de cette époque. Il est tout simplement fascinant!
Maquette, théâtre d'ombres et autres procédés ingénieux, tout s'enchaîne simplement et facilement pour servir la dramaturgie sans éluder l'émotion.
Un grand moment de théâtre qu'il ne faudra pas oublier et que je garderai en mémoire longtemps.
De Vinci au Projet Andersen, en passant par Les Aiguilles et l’opium, Elseneur et La Face cachée de la Lune, l’extraordinaire oeuvre scénique de Robert Lepage est rythmée et relancée par ses spectacles solos où il approfondit, à travers l’invention de formes théâtrales, son rapport entre l’intime et le monde. Cette fois-ci, il nous entraîne dans la mémoire, là où la sienne touche à la nôtre.
Robert Lepage nous avait déjà parlé de sa mère dans La Face cachée de la Lune; ici, il nous fait connaitre son père en retournant dans le logement de son enfance. Il a le don de nous captiver et ce n'est pas seulement par l'aspect technologique habilement intégré et dissimulé. C'est d'abord par son propos où il situe son histoire familiale dans la grande histoire sociale, culturelle et politique de cette époque. Il est tout simplement fascinant!
Maquette, théâtre d'ombres et autres procédés ingénieux, tout s'enchaîne simplement et facilement pour servir la dramaturgie sans éluder l'émotion.
Un grand moment de théâtre qu'il ne faudra pas oublier et que je garderai en mémoire longtemps.
Théâtre du Nouveau Monde
Du 26 avril au 8 juin 2016
Du 26 avril au 8 juin 2016
tnm.qc.ca
L'éveil du printemps
D'après l'oeuvre de Frank Wedekind
Livret: Steven Sater
Musique: Duncan Sheik
Traduction et mise en scène: Yves Morin
Avec les finissants du Conservatoire d'art dramatique de Montréal
Qu'il est long, le chemin vers l'autre. Et qu'il est long, le chemin vers soi. La quête de l'intime. Comment fait-on pour se mettre au monde. Pour comprendre. Et pour aimer.
Onze comédiens et comédiennes incarnent ces personnages imaginés par Wedekind à la fin du 19e siècle. Et ces personnages, à leur tour, quand ils chantent, franchissent le temps pour nous livrer leur monde intérieur avec des mots et des sons de notre époque, pour nous rappeler que cette quête de l'intime est, au fond, profondément intemporelle.
Ce n'est pas une comédie musicale, loin de là, et la mise en scène très sobre qui relève bien les questionnements et problèmes de cette jeunesse perdue, met en valeur la voix et l'interprétation de chacun. Un théâtre musical qui respecte le drame de cette production. Très intéressant!
Théâtre Rouge
Conservatoire d’art dramatique de Montréal
Du 29 avril au 7 mai 2016
conservatoire.gouv.qc.ca/
Marie-Andrée Parent
L'éveil du printemps
D'après l'oeuvre de Frank Wedekind
Livret: Steven Sater
Musique: Duncan Sheik
Traduction et mise en scène: Yves Morin
Avec les finissants du Conservatoire d'art dramatique de Montréal
Qu'il est long, le chemin vers l'autre. Et qu'il est long, le chemin vers soi. La quête de l'intime. Comment fait-on pour se mettre au monde. Pour comprendre. Et pour aimer.
Onze comédiens et comédiennes incarnent ces personnages imaginés par Wedekind à la fin du 19e siècle. Et ces personnages, à leur tour, quand ils chantent, franchissent le temps pour nous livrer leur monde intérieur avec des mots et des sons de notre époque, pour nous rappeler que cette quête de l'intime est, au fond, profondément intemporelle.
Ce n'est pas une comédie musicale, loin de là, et la mise en scène très sobre qui relève bien les questionnements et problèmes de cette jeunesse perdue, met en valeur la voix et l'interprétation de chacun. Un théâtre musical qui respecte le drame de cette production. Très intéressant!
Théâtre Rouge
Conservatoire d’art dramatique de Montréal
Du 29 avril au 7 mai 2016
conservatoire.gouv.qc.ca/
Marie-Andrée Parent
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