lundi 25 septembre 2017

Semaine du 25 septembre 2017

Cette semaine, c'est la rentrée au Théâtre Prospero avec des textes d'auteurs venus d'ailleurs dans les 2 salles, ainsi qu'au Théâtre Denise-Pelletier avec Boris Vian! De plus, je vous fais quelques suggestions en cirque, danse et poésie et vous invite à découvrir de nouvelles voix féminines d'auteures en devenir.

Les Intimistes 7 – Ça n’arrivera plus
Une lecture publique de Les Intimistes
Textes et interprétation: Laurence A. Perrault, Tania Arana, Sarah Kéita, Audrey Lavigne et Sandrine Quynh
On se le jure souvent, on le déplore parfois et on l’espère en silence.
Ce mois-ci, Les Intimistes vous livrent des expériences qu’elles ne feront plus jamais; des présences qui leur manquent, des traits de caractère qu’elles voudraient changer, des amitiés qui s’effritent ou encore des rencontres dangereuses.
Fidèles à elles-mêmes, Les Intimistes partagent leurs confidences, et ce chapitre explore certains de leurs moments décisifs empreints de craintes, de peine et de courage.
Cofondé en 2016 par 11 comédiennes, ce collectif interculturel a pour mission d'exprimer l'intimité à travers une diversité de regards féminins. Véritable laboratoire d'écriture intime et camp d'entraînement à l'année, Les Intimistes relèvent le défi de présenter un nouveau «chapitre » par mois autour d'un thème distinct.
Café Les Oubliettes
Vendredi 29 septembre 2017

Visage de feu
Territoire 80
Texte: Marius Von Mayenburg (Allemagne)
Traduction: Mark Blezinger, Laurent Muhleisen, Gildas Milin 
Adaptation: Guillaume Corbeil 
Mise en scène: Laurence Castonguay Emery
Voix hors champs: Nathalie Claude (la mère) et Stéphane Crête (le père)
Avec Solo Fugère et Marie Fannie Guay

Au crépuscule de l’enfance, Kurt et Olga renversent violemment le système familial. Avec, pour seul refuge, l’intimité ambigüe sur laquelle repose leur relation, les deux adolescents défient l’ordre établi, une allumette après l’autre. Soufre, consumation et coups de marteaux semblent signer leur refus d’un monde gouverné par des adultes impuissants.
Une réflexion singulière sur la filiation en interrogeant, dans le même élan, les relations fondées sur l’amour, l’autorité et le pouvoir.
Fondée récemment par Laurence Castonguay Emery, spécialisée en théâtre corporel, (interprète-créatrice de Spécialités féminines d'Omnibus, excellent!) et Émilie Racine, marionnettiste, Territoire 80 se définit par la quête d’un théâtre mouvant qui déplace et combine différents savoir-faire.
Salle intime du Théâtre Prospero 
Du 26 septembre au 14 octobre 2017

Je disparais
Texte: Arne Lygre (Norvège/ L’homme sans but)
Traduction: Guillaume Corbeil
Mise en scène: Catherine Vidal (Avant la retraite, Le grand cahier, exceptionnel!)
Avec Larissa Corriveau, James Hyndman, Marie-France Lambert, Marie-Claude Langlois, Macha Limonchick
@Mattew Fournier
Deux femmes, deux amies, doivent quitter précipitamment leur pays. Elles doivent fuir rapidement. De cet arrière-plan politique, on saura peu de choses: une trahison, une catastrophe, une guerre? Elles doivent partir. Elles quittent non seulement une vie confortable mais sont jetées hors de leurs repères, hors d’elles-mêmes. Leur vie était sans histoire, une vie normale tout à coup bouleversée.
Exode ou exil intime? Est-ce pour parer à ce qui les menace qu’elles s’inventent d’étranges jeux de rôles? Est-ce que l’imaginaire sert de paravent à leur détresse?
Une pièce étrange et fascinante où brille Marie-France Lambert 
dans une mise en scène sobre qui laisse toute la place au texte.
Théâtre Prospero
Du 26 septembre au 21 octobre 2017

Les Bâtisseurs d'empire ou le Schmürz
Texte: Boris Vian (L’écume des jours)
Mise en scène: Michel-Maxime Legault (Warwick, Une liaison pornographique, excellents!)
Avec Sasha Samar, Olivier Aubin, Josée Deschênes, Marie-Pier Labrecque, Gabriel Sabourin et Marie-Ève Trudel

@Gunther Gamper
Ami secret, confident, animal de compagnie, victime, prisonnier, bourreau, conscience, fantôme, mais qui est donc ce Schmürz? La vie pourrait être si simple sans lui, sans cette chose qu’on voudrait bien ignorer. Et comment s’en débarrasser?
Si les faux semblants du père comme de la mère attisent la révolte de leur adolescente Zénobie, tous cependant, incluant leur servante, participent malgré tout à cette recréation d’un monde systémique où le jeu des rôles est loi. Mais, le logement se fait de plus en plus petit, la famille s’évapore et le Schmürz est toujours là.

Michel-Maxime Legault est un metteur en scène méticuleux qui travaille tout en finesse avec beaucoup de soin et de doigté. Encore une fois, il a su doser la part de l'absurde et du dramatique dans cette production présentée comme dans un écrin. Une excellente production donc à tous les niveaux, interprétation, scénographie et costumes, qui fascine et angoisse tout à la fois. À voir!

Déglingue redoutable à l’humour atypique, cette pièce écrite en 1957 trace en caractère oblique le portrait d’une famille bourgeoise, microcosme d’une société en recherche de règles claires. 
Théâtre Denise-Pelletier
Du 27 septembre au 21 octobre 2017

À surveiller:

Marie Uguay, la sauvagerie de l'orange
La Chapelle Scènes Contemporaines
Dimanche 1er octobre 2017 à 14h30


Lotus d'or
Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts
Dimanche 1er et lundi 2 octobre 2017



The Goblin Market
Théâtre Centaur
Du 27 au 29 septembre 2017

Marie-Andrée Parent

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