Une lecture publique de Les Intimistes
Textes et interprétation: Laurence A. Perrault, Tania Arana, Sarah Kéita, Audrey Lavigne et Sandrine Quynh
On se le jure souvent, on le déplore parfois et on l’espère en silence.
Ce mois-ci, Les Intimistes vous livrent des expériences qu’elles ne feront plus jamais; des présences qui leur manquent, des traits de caractère qu’elles voudraient changer, des amitiés qui s’effritent ou encore des rencontres dangereuses.
Fidèles à elles-mêmes, Les Intimistes partagent leurs confidences, et ce chapitre explore certains de leurs moments décisifs empreints de craintes, de peine et de courage.
Cofondé en 2016 par 11 comédiennes, ce collectif interculturel a pour mission d'exprimer l'intimité à travers une diversité de regards féminins. Véritable laboratoire d'écriture intime et camp d'entraînement à l'année, Les Intimistes relèvent le défi de présenter un nouveau «chapitre » par mois autour d'un thème distinct.
Café Les Oubliettes
Vendredi 29 septembre 2017
Visage de feu
Territoire 80
Texte: Marius Von Mayenburg (Allemagne)
Traduction: Mark Blezinger, Laurent Muhleisen, Gildas Milin
Adaptation: Guillaume Corbeil
Mise en scène: Laurence Castonguay Emery
Voix hors champs: Nathalie Claude (la mère) et Stéphane Crête (le père)
Avec Solo Fugère et Marie Fannie Guay
Au crépuscule de l’enfance, Kurt et Olga renversent violemment le système familial. Avec, pour seul refuge, l’intimité ambigüe sur laquelle repose leur relation, les deux adolescents défient l’ordre établi, une allumette après l’autre. Soufre, consumation et coups de marteaux semblent signer leur refus d’un monde gouverné par des adultes impuissants.
Une réflexion singulière sur la filiation en interrogeant, dans le même élan, les relations fondées sur l’amour, l’autorité et le pouvoir.
Fondée récemment par Laurence Castonguay Emery, spécialisée en théâtre corporel, (interprète-créatrice de Spécialités féminines d'Omnibus, excellent!) et Émilie Racine, marionnettiste, Territoire 80 se définit par la quête d’un théâtre mouvant qui déplace et combine différents savoir-faire.
Fondée récemment par Laurence Castonguay Emery, spécialisée en théâtre corporel, (interprète-créatrice de Spécialités féminines d'Omnibus, excellent!) et Émilie Racine, marionnettiste, Territoire 80 se définit par la quête d’un théâtre mouvant qui déplace et combine différents savoir-faire.
Texte: Arne Lygre (Norvège/ L’homme sans but)
Traduction: Guillaume Corbeil
Mise en scène: Catherine Vidal (Avant la retraite, Le grand cahier, exceptionnel!)
Avec Larissa Corriveau, James Hyndman, Marie-France Lambert, Marie-Claude Langlois, Macha Limonchick
@Mattew Fournier |
Exode ou exil intime? Est-ce pour parer à ce qui les menace qu’elles s’inventent d’étranges jeux de rôles? Est-ce que l’imaginaire sert de paravent à leur détresse?
Une pièce étrange et fascinante où brille Marie-France Lambert
Une pièce étrange et fascinante où brille Marie-France Lambert
dans une mise en scène sobre qui laisse toute la place au texte.
Les Bâtisseurs d'empire ou le Schmürz
Texte: Boris Vian (L’écume des jours)
Mise en scène: Michel-Maxime Legault (Warwick, Une liaison pornographique, excellents!)
Avec Sasha Samar, Olivier Aubin, Josée Deschênes, Marie-Pier Labrecque, Gabriel Sabourin et Marie-Ève Trudel
Si les faux semblants du père comme de la mère attisent la révolte de leur adolescente Zénobie, tous cependant, incluant leur servante, participent malgré tout à cette recréation d’un monde systémique où le jeu des rôles est loi. Mais, le logement se fait de plus en plus petit, la famille s’évapore et le Schmürz est toujours là.
Michel-Maxime Legault est un metteur en scène méticuleux qui travaille tout en finesse avec beaucoup de soin et de doigté. Encore une fois, il a su doser la part de l'absurde et du dramatique dans cette production présentée comme dans un écrin. Une excellente production donc à tous les niveaux, interprétation, scénographie et costumes, qui fascine et angoisse tout à la fois. À voir!
Michel-Maxime Legault est un metteur en scène méticuleux qui travaille tout en finesse avec beaucoup de soin et de doigté. Encore une fois, il a su doser la part de l'absurde et du dramatique dans cette production présentée comme dans un écrin. Une excellente production donc à tous les niveaux, interprétation, scénographie et costumes, qui fascine et angoisse tout à la fois. À voir!
Déglingue redoutable à l’humour atypique, cette pièce écrite en 1957 trace en caractère oblique le portrait d’une famille bourgeoise, microcosme d’une société en recherche de règles claires.
Théâtre Denise-Pelletier
Du 27 septembre au 21 octobre 2017
Marie Uguay, la sauvagerie de l'orange
Lotus d'or
Marie-Andrée Parent
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